Chef d’entreprise
Présidente d'ETHIC (depuis 1995) (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance)
Membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Crée la "Fête des Entreprises", sur le thème : "J’aime ma boîte !"
qui se renouvelle chaque année au mois d’octobre (depuis 2003).
A son initiative,
1ère édition du congrès ETHIC FIRST au Palais des Nations Unies de Genève (2009)
(512 participants issus de 23 pays,
autour du thème : La Responsabilité Sociale des Entreprises en période de crise économique.
3ème édition du congrès ETHIC FIRST à Novancia (21 juin 2012)
S’est toujours investie dans la vie associative pour promouvoir l’entreprise privée.
A 21 ans, crée sa première entreprise de marketing téléphonique Multilignes Conseil (1969)
Présidence jusqu’en 2004.
Lance le premier Syndicat du Marketing Téléphonique (SMT) (1979)
Rédige un code déontologique
qui régit aujourd'hui la profession en France et dans plusieurs pays d’Europe.
Admise dans la réserve citoyenne avec le grade de Colonel
Rattachée au corps des Officiers de la Gendarmerie Nationale (2007).
Nommée par le Président de la République au Conseil Economique, Social et Environnemental
au titre de personnalité qualifiée (depuis 2010)
Membre de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) (depuis 2010)
Mission sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale des entreprises (RSE)
à la demande de Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé
qui a donné lieu à unguide pratique illustré à destination des PME (20 000 exemplaires)
A souhaité présenter
20 mesures d’urgence à prendre par le nouveau Président de la République (2012).
Intervient dans l’émission
"Les Grandes Gueules" sur RMC
"Les Experts du 9h-10h" sur BFM.
Ouvrages
Dans la collection Le monde d'aujourd'hui expliqué aux enfants
(Editions Gallimard Jeunesse, qu’elle fonde avec sa fille Alexia Delrieu et avec qui elle écrit en tandem)
Illustrations : Clotilde Perrin puis Alice Charbin puis Henri Fellner :
La Police(2006)
L'Argent(2006)
Prix de la Presse des jeunes au Festival de Montreuil 2007.
La Politique(2006)
La Publicité(2006)
L'Europe(2007)
La Justice(2008)
L'Entreprise(2008)
Le Supermarché(2009)
La beauté(2010)
Dangers (2010)
L'Armée (2011)
Distinctions
Officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur
Commandeur de l’Ordre National du Mérite
Les erreurs de PSA :
1. Trop de dépendance vis-à-vis du marché français.
2. L’export. La géographie des ventes a changé : 15 millions de voitures vendues chaque année en Chine, contre 12 en Europe. Peut-on vendre des véhicules en Chine quand ils sont produits en France ?
3. Le marché s’est creusé au centre. Il existe de moins en moins de place pour les modèles de moyenne gamme (à la française) en raison de la concurrence des constructeurs asiatiques et de la perte de pouvoir d’achat des classes moyennes françaises sur les marchés dominants de PSA. Oui, les dirigeants de PSA ont été aveugles et sourds. Mais tout comme les gouvernements et les syndicats, qui auraient du comprendre que la conquête de nouveaux marchés supposait des délocalisations.
Aujourd’hui, que peut-on faire ?
• Réinjecter de l’argent de l’État ? Non.
• Changer de président ? C’est au conseil de surveillance de se prononcer et de valider les conditions de son licenciement, qui, au nom de l’exemplarité, devrait être pour le moins sévère.
• Accepter l’inacceptable, et savoir que la fermeture d’un site est la seule garantie pour garder des emplois.
La question des sous-traitants est tout aussi dramatique mais moins médiatique. Ce sont eux qu’il faut aider car d’autres emplois "invisibles" sont en jeu. Il faut accepter la souplesse d’ajustement des licenciements faute de voir d’autres entreprises disparaitre.
L’État doit faire passer la pédagogie avant la démagogie. C’est la condition de l’adaptation de notre économie à l’implacable concurrence. Si l’on veut que PSA reste une fierté nationale, il faut avoir le courage de tout changer, au prix d’une restructuration drastique. La destruction créatrice est inévitable, c’est la règle cruelle du "marché", inéluctable pour une croissance économique.
Paru sur Atlantico